Il y a des jours, comme ça, où on croit qu’une grosse vague de pépins était bien suffisante jusqu’à ce que BIM !
Une autre déferle.
Non, on ne parle pas du combo Covid-19 / guerre en Ukraine - vu que ce blog parle data, acquisition, analytics, tracking et joyeusetés e-commerce.
Donc, nouvelle vague de limitations potentielles dans le paysage numérique pour toutes les personnes qui, comme vous, ont besoin de tracker pour mesurer leurs efforts : après une louche d’iOS14 et une pincée d’illégalité européenne de GA, c’est Google cette fois qui se lance.
Ouvrez les gros guillemets :
“Après Apple, Google veut, à son tour, limiter le suivi des utilisateurs Android”
Le titre est de Siècle Digital.
Sortons les mouchoirs ?
Pas encore.
Privacy Sandbox Android : l'annonce de Google
Le 16 février, Google a relayé sur son blog sa volonté de mettre fin au ciblage de ses utilisateurs à des fins publicitaires :
“Today, we’re announcing a multi-year initiative to build the Privacy Sandbox on Android, with the goal of introducing new, more private advertising solutions. Specifically, these solutions will limit sharing of user data with third parties and operate without cross-app identifiers, including advertising ID. We’re also exploring technologies that reduce the potential for covert data collection, including safer ways for apps to integrate with advertising SDKs.”
(traduction : "Aujourd'hui, nous annonçons une initiative pluriannuelle visant à construire le Privacy Sandbox sur Android, dans le but d'introduire de nouvelles solutions publicitaires plus privées. Plus précisément, ces solutions limiteront le partage des données des utilisateurs avec des tiers et fonctionneront sans identifiants inter-applications, y compris l'identifiant publicitaire. Nous explorons également des technologies qui réduisent le potentiel de collecte secrète de données, notamment des moyens plus sûrs pour les applications de s'intégrer aux SDK publicitaires.")
Cela étant dit : Google entretient un flou artistique
Comme le rappelle l’article précédemment cité, Google prend son temps en annonçant “au moins deux ans” pour implémenter sa démarche, sans donner réellement plus de précisions ni de calendrier à suivre à ce stade.
Nous devrons donc tous rester attentifs aux nouvelles technologies publicitaires qui seront proposées aux annonceurs, puisque le géant de Mountain View cherche à amorcer cette transition vers un plus grand respect de la confidentialité des utilisateurs en s’appuyant sur une approche collaborative du projet (développeurs Android, régulateurs…).
A suivre !