Découvrez les grandes tendances technologiques de 2018.

La RGPD

Tout le monde en parle, peu la connaissent vraiment : la Réglementation européenne sur la protection des Données Personnelles fera sa grande apparition le 25 mai 2018. Suivez nos conseils pour savoir comment bien vous y préparer.

L'hyperpersonalisation

Les attentes des consommateurs évoluent et sont de plus en plus difficiles à satisfaire. Les formules traditionnelles de marketing anonymisé, aux messages universels ne conviendront plus dorénavant. Dès aujourd'hui, il est essentiel de se munir de nouveaux outils comme la CDP pour combler les lacunes de la traditionnelle DMP, trop concentrée sur la data au détriment du consommateur. Celle ci vous permettra de mettre en place une segmentation très fine, pour s'adresser à chacun de vos clients de manière individualisée en fonction de leurs préférences et de leurs goûts, pour susciter plus d'émotion et ainsi leur offrir une expérience mémorable, le nouvel enjeu data.

L’Intelligence Artificielle

A la surprise générale, le programme AlphaGo de Deepmind a battu en 2016 le champion du monde du jeu de Go 5 jours seulement après avoir découvert ses concepts épineux. Aucun expert n’aurait parié sur cette victoire, considérant ce jeu “trop stratégique et intuitif”. Depuis, l’IA continue de surprendre en développant des réseaux de plus en plus puissants. Pour bénéficier de tout le potentiel de cet outil nouveau et encore un peu obscure, il est devenu essentiel pour les entreprises aujourd'hui d’investir dans une stratégie IA efficace. Bien utilisée, elle leur permet de mieux cibler leur audience, de créer des messages personnalisés, d'optimiser leur CRM et, par conséquent, leur rentabilité. Plus qu’un outil, l’IA est devenue une véritable composante de l’image de marque.

Un prérequis subsiste néanmoins dans cette course à l’IA, celui d’être déjà avancé dans sa stratégie numérique. En effet, l’IA est un réseau de neurones fixes auxquels on attribue des poids ; il ne faut chercher à comprendre ce que font ses algorithmes, mais seulement les mesurer. Son rôle au sein des interfaces technologiques est de plus en plus pointu, et s'apparente aujourd'hui au simulacre sophistiqué d’un cerveau humain. De cette manière, à défaut de la comprendre, l’IA est une technologie avec laquelle on peut interagir.

C’est dans cette logique que 2017 a été une année particulièrement fertile. On a pu célébrer le baby boom d’une nouvelle génération d’assistants, grâce aux avancées phénoménales de l’IA concernant la compréhension du langage. C’est ainsi que Google, Apple, Microsoft et Amazon sont devenus cette années les heureux parents de Google Assistant, Siri, Cortana et Alexa. A la manière de vrais assistants, ils sauront vous indiquer la météo ou une adresse à laquelle vous devez vous rendre, et ne seront jamais avares d’une “bonne” blague à votre demande. De véritables valets des temps modernes, les gants blancs en moins. Au travail également, on ne se passe plus de l’IA. L’assistante virtuelle Julie Desk organise les rendez vous et réunions en tenant compte de votre agenda et de celui de votre interlocuteur.

Cette nouvelle réalité, dans laquelle l’humain et une intelligence artificielle se côtoient et se complètent au quotidien, ressemble de plus en plus à ce qu’on ne pourra plus longtemps appeler science fiction...

Le livestreaming

L’une des vagues sur lesquelles les marques ont du se mettre à surfer cette année, c’est celle du livestreaming. Dans la lignée du succès des réseaux sociaux, ce phénomène est apparu logiquement en raison d'une utilisation toujours plus massive du mobile.

Vastement décriée pour les multiples scandales qui l’entourent et accusée “d’ubériser” le journalisme, la diffusion en temps réel a pourtant très vite convaincu les marques de ses atouts. En plus de favoriser une propagation rapide, voire virale d’une vidéo, l’instantanéité permet aux marques de renforcer leur côté humain et de créer de l’engagement avec leurs utilisateurs. Concrètement, le livestream est majoritairement utilisé pour faire des annonces, partager la culture de l’entreprises ou diffuser ses événements et webinars. Les consommateurs prolongent ainsi leur expérience jusque dans “l’intimité” de la marque, sans possibilité pour elle d’y apposer un filtre, donnant l’illusion d’un lien réel (bien que la vidéo soit en réalité diffusée à des millions de spectateurs simultanément). De live brand elles espèrent ainsi devenir des love brand !

Le native advertising

Son nom ne vous dit rien, et pourtant vous y êtes confronté tous les jours. Le native advertising désigne des publicités payantes qui se fondent naturellement dans leur contexte par leur forme, leur emplacement et leur contenu, comme si elles y étaient “nées”. L’intégration au support qui les héberge et son contenu leur permet de se fondre naturellement dans le flux quotidien des médias et de gagner en efficacité publicitaire.

Le native advertising regroupe 5 grandes pratiques qui vous seront sans doute un peu plus familières :

  • les liens commerciaux
  • les billets sponsorisés
  • les widgets de recommandation
  • les listes sponsorisées (Amazon)
  • les articles de fond, enquête ou dossiers sponsorisés

Cette nouvelle tendance publicitaire comptabilise de nombreux avantages parmi lesquels la pertinence, la transparence et l’intégration.

Le seul bémol concerne les médias diffuseurs, qui risquent de perdre de leur crédibilité en se finançant par cette publicité cachée. Une impression de perte d’indépendance et de sens critique pourrait s’en dégager.

Marketing de contenu audio

“Les oreilles n’ont pas de paupières”, comme le défendait Pascal Quignard dans son essai “La Haine de la musique”. L'ouïe serait en effet notre principal média, en permanence en éveil et connecté à ce qui l'entoure. L'audio est de ce fait un support média omniprésent, capable de nous suivre partout et tout le temps : à la radio dans les boutiques, en partant courir sur des applications connectées, sur les plateformes de streaming en perpétuel essor (Spotify, Apple Music ...)

Le marketing audio est donc la tendance à suivre en 2018, et risque de faire encore plus de bruit avec l'arrivée sur le marché des assistants à commande vocale Amazon Echo et Google Home, délivrant à voix haute les informations du jour ou un renseignement trouvé sur wikipédia. Ainsi, en plus de permettre l'établissement d'un dialogue, il est d'autant plus recommandé aux marques d'utiliser l'audio comme support marketing que la radio est considéré comme le média le plus crédible, authentique, sans support visuel scénarisé. Il est ainsi plus propice au développement d'une relation de confiance.

CX/UX

Le véritable terrain de bataille pour les marques n’est plus aujourd’hui celui des produits, devenus aujourd’hui un simple prérequis, mais bien celui de l’expérience client. Les consommateurs se sont aujourd’hui habitués à un niveau d’expérience élevé, notamment depuis l’arrivée d’acteurs innovants comme Uber ou Airbnb. Pour rester dans la course, UX (user experience) et CX (customer experience) sont les clés de voûte du succès. L’UX design a pour objectif d’améliorer la qualité des interactions entre l’utilisateur et le produit. C’est une composante du CX design, qui désigne lui l’expérience globale vécue via les différents points de contact entre l’utilisateur et la marque, sur le digital (mail, newsletter) et dans la réalité (relations avec le vendeur). Véritables leviers de différenciation, ils constituent désormais la valeur ajoutée indispensable pour les entreprises déterminées à fidéliser leurs clients, en leur fournissant une expérience inoubliable.

Les statistiques publiées par une étude de Doubleclick sont révélatrices de ce phénomène. D’après elles, le taux de rebond d’une page dont la charge prend plus de 3 secondes passerait à 53%, voire à 90% pour un temps de chargement de 5 secondes ! Le cabinet Usabilis affirme lui que 64 % des clients se tournent vers un concurrent à la suite d’une mauvaise expérience client.

UX et CX sont donc désormais des facteurs majeurs de succès, indispensables pour une bonne stratégie !

Le commerce unifié

Pendant des années, les enseignes ont géré de manière distincte leurs réseaux physiques et digitaux (bases de données, reporting, programmes de fidélité)

Mais le comportement cross canal des clients exige aujourd’hui d’adapter ses méthodes. La différenciation entre réseaux physiques et digitaux n’a plus lieu d’être et a laissé place à une stratégie obsolète.

L’heure est aujourd’hui à la grande réconciliation entre les entités : nous sommes pour la gouvernance d’un commerce unifié, regroupant tous les points de contact avec les clients ! Cette politique colle mieux à la réalité des comportements des consommateurs qui mêlent réalité et digital dans leurs nouvelles habitudes (click and collect, store to home, web to store).

Plus loin que l’omnicanal, le commerce unifié permet en effet sa mise en oeuvre technologique. Il doit permettre de briser les silos et de faire converger sur une plateforme digitale centralisée tous les usages. Les données des différentes plateformes (mobile, web, magasin) doivent être regroupées afin d’avoir une véritable vision globale de ses performances.

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