Avant de parler projet BI, un petit rappel de définition : la business intelligence (BI), que l’on appelle aussi informatique décisionnelle et parfois decision support system (DSS), consiste à placer un ensemble de ressources technologiques, méthodes et outils informatiques au service de la prise de décision au sein d’une entreprise.
Pour un pilotage “éclairé”, à savoir une approche qui permette réellement à l’entreprise de pouvoir se baser sur des données fiables et des analyses pertinentes pour prendre ses décisions tactiques, stratégiques et opérationnelles, bien encadrer son projet BI est fondamental.
Avant d’explorer les bonnes pratiques pour réussir son projet, il est important de rappeler qu’un projet de business intelligence doit respecter les étapes qui permettent de structurer la chaîne décisionnelle :
Concrètement, un projet BI réussi va permettre d’augmenter les revenus de l’entreprise ou du client, de prendre de l’avance sur la concurrence à différents niveaux, d’optimiser les métiers et processus en interne, mais aussi de faciliter la prise de décision et les choix de gestion tout au long de l’année.
La réussite du projet BI va notamment reposer sur une stratégie clairement définie de l’entreprise. Cela implique d’avoir une vision précise de l’avenir et de pouvoir travailler sur la base d’objectifs réalistes, clairs à court, moyen et long termes, sans oublier la phase d’étude de l’existant.
Cette maîtrise stratégique va permettre d’anticiper et de bien encadrer les délais. La business intelligence doit s’adapter au rythme et aux projections de l’activité, et non l’inverse.
Il est également important à ce stade de bien identifier de quels types d’informations les décideurs, chefs de projet et autres rôles clés vont avoir besoin pour améliorer leur pilotage par la data.
Des indicateurs précis doivent être déterminés en gardant bien en tête le cadre stratégique du projet : la pertinence de ces KPI est fondamentale pour éviter de se lancer à l’aveugle en se basant sur des indicateurs de performance “globaux” ou propres à une industrie.
Agile ou cycle en V? Le choix d’une méthodologie adaptée à la société est indispensable pour la réussite du projet. Il faut notamment prendre en compte la vitesse d’évolution des besoins et des priorités.
Trop souvent, les projets BI sont développés “à part” de la vie de la société, sans en engager toutes les strates impliquées aux différents moments de réflexion et d’implémentation , ce qui fait qu’un décalage aussi chronophage que contre-productif survient. Opter pour une approche agile va alors permettre de gagner en réactivité, d’opter pour des livraisons fréquentes et de limiter les itérations, là où une approche classique va impliquer d’arrêter dès le départ tous les détails du projet.
Pour d’autres acteurs économiques, le projet BI reposera sur une approche plus traditionnelle comme celle du cycle en V.
Quelle que soit la méthodologie adoptée, un processus de gouvernance de la qualité des données doit absolument être mis en place, pour s’assurer notamment que la data est fiable, bien triée et à jour. Une dimension d’autant plus importante que les écarts entre les données peuvent être fréquents.
Bien mener son projet décisionnel nécessite des outils BI adaptés, mais aussi des échanges et une formation conséquente des équipes de travail qui vont être impliquées, pour une adoption optimale au sein de l’entreprise : utilisateurs des outils en question, détail des actions à venir, identification des ressources et des infrastructures nécessaires.
Là encore, le chef de projet va jouer un rôle important. Il va notamment contribuer à guider le choix des solutions BI en fonction de la stratégie et des attentes précises de l’entreprise… et non pas l’inverse !
Le plan d’action doit aussi préciser la hiérarchie et les tâches de chacun en matière de suivi et d’implémentation du projet BI.
Pour que les personnes en charge des décisions puissent réellement décider, justement, avoir accès à des informations clairement organisées et présentées. Ce n’est pas un caprice esthétique : des tableaux de bord clairs, des diagrammes, des chiffres lisibles et autres formats de reporting vont permettre de s’y retrouver et d’éviter que le projet BI n’aboutisse à un amas de données peu ou mal consultées.
Cela implique plusieurs choses : une perspective à garder en tête lors du choix de l’outil, une formation technique adéquate des personnes amenées à l’utiliser et le consulter, ainsi qu’un design clair qui donne du sens au contenu des rapports.
Par exemple, construire un tableau de bord fonctionnel est une question d’équilibre. Du plus simple au plus complexe (qui va par exemple agréger les données issues d’une multitude de sources, CRM, Google Analytics, ERP, etc.), il doit être suffisamment fourni pour donner accès aux chiffres et informations nécessaires à la prise de décision, sans tomber dans le trop plein de complexité. Pour décider de manière éclairée et passer à l’action, ce type de rapport peut aussi inclure des commentaires, des recommandations pour l’action et une estimation de l’impact de cette dernière.
Au final, cette étape de l’accès à des données pertinentes et organisées est donc crucial, faute de quoi le projet BI ne pourrai déboucher que sur des décisions peu ou mal informées, sur l’absence d’action ou sur des mésinterprétations qui peuvent directement menacer les objectifs recherchés, et avec eux les performances.
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