Vous l’aurez compris : il faut se pencher sur la qualité de l’offre, examiner l’implantation des tailles dans les magasins et rendre les couvertures véritablement comparables.
Sur ce dernier point, nous fixons un seuil qui correspond au point d’écoulement auquel on veut regarder la couverture (75%). Cette approche permet, entre autres, de limiter le bruit lors de l’analyse.
Enfin, pour les enseignes proposant aussi des remises sur Internet, il faut bien différencier les coefficients d’accélération du Web de ceux des magasins. Le client est beaucoup plus promophile, car il a la possibilité de filtrer tous les produits par tranches de réduction (-60%,-40%…). Le merchandising en ligne favorise des différences de comportement souvent marquées.
Comment la plateforme Revenue Studio répond à ces besoins
Comme nous l’avons vu dès le début de l’article, la vitesse de vente à la semaine est un indicateur essentiel de performance du produit.
La difficulté est de savoir à combien un produit va accélérer : est-ce qu’il va faire x2, x3, x5 par rapport à sa VMH en fonction du taux qu’on va lui poser ?
Revenue Studio by Alphalyr permet d’anticiper ce coefficient d’accélération de la VMH.
La plateforme est capable de prévoir ce qu’un produit va faire en fonction de X,Y ou Z taux en regardant les accélérations passées d’un produit à VMH identifiée. On sait par ailleurs qu’un produit qui marche déjà très bien en saison va d’autant plus connaître une forte accélération si on lui met un taux donné.
En d’autres termes : la VMH en saison donne beaucoup d’informations sur sa capacité à accélérer en fonction des taux de démarque.
C’est pourquoi nous avons conçu Revenue Studio pour que vous puissiez “jouer” de manière personnalisée avec les coefficients d’accélération. Nous sommes capables de créer un modèle spécifique de calcul des accélérations en fonction de votre offre produit et des habitudes d’achat de vos clients.
Notre modèle permet aussi de déterminer le coefficient d’accélération d’un produit et d’un taux jamais observé ou testé jusque-là (ex : tester un -40% sur un modèle qui n’a jamais été discounté de la sorte, quel gain de marge, etc.?)
Note de fin : Revenue Studio vs machine learning ?
On nous demande régulièrement si le machine learning est souhaitable pour l’optimisation des démarques.
Le souci est qu’il présente un désavantage majeur : celui de vite devenir une boîte noire. On ne peut donc pas s’en extraire pour simuler d’autres hypothèses.
C’est un outil peu adaptable qui “se contente” d’analyser un catalogue avec les ventes passées et des data annotées. Il apprend à partir d’un historique qui est par essence chaotique (météo, Gilets Jaunes, etc.).
Notre plateforme Revenue Studio vise à vous proposer l’inverse : reprendre la main sur votre stratégie. Nous préférons les méthodes statistiques avancées comme l’économétrie pour répondre à notre classe de problèmes et laissons le machine learning à d’autres usages pour lesquels il est mieux adapté (reconnaissance visuelle…).
Le but du modèle économétrique est de séparer l’effet trafic contextuel de l’effet du vrai coefficient d’accélération du produit.