Leviers Marketing : quels rôles dans la chaîne de conversion ?

Leviers Marketing : quels rôles dans la chaîne de conversion ?

Qui est initiateur, passeur, buteur ? 

Vos budgets cashback et codes promo apportent-elles vraiment des ventes incrémentales, ou les clients auraient-ils malgré tout converti ? 

Comment savoir si une vidéo Display sur YouTube a été plus efficace qu’un Google Ads en retargeting ? 

L’attribution est vite un casse-tête pour les chargés d’acquisition et traffic managers : entre un reporting éclaté et la difficulté à savoir où augmenter le budget, où le couper ou sur quels canaux miser… heureusement, notre solution Marketing Studio 360 résout ces problèmes au sein d’une même plateforme intelligente de suivi du ROI de chaque campagne, grâce à un modèle pondéré d’attribution 🏆 !

Les leviers marketing désignent les différents leviers d’acquisition utilisés par les entreprises pour communiquer, attirer, convertir ou encore fidéliser des prospects et clients. S’il y a quelques années encore, la chaîne de conversion restait assez simple, elle est aujourd’hui beaucoup plus complexe à appréhender : plus de la moitié des conversions viennent actuellement d’un chemin multi-leviers.

Le challenge est donc de bien évaluer le poids et l’efficacité de chacun des leviers dans la chaîne de conversion, afin d’optimiser votre stratégie pour augmenter son impact et de rationaliser au maximum les investissements dédiés à ce chemin de conversion.

Les principaux leviers en webmarketing

Avant de finaliser une vente, le client suit un parcours de plus en plus complexe : il peut découvrir la marque sur Facebook depuis son smartphone dans le métro, se voir recommander le produit depuis une marketplace, l’ajouter au panier depuis son ordinateur de bureau, avant de l’abandonner… et peut-être de l’acheter après un email de relance ou une publicité ciblée sur un site tiers 15 jours plus tard.

Parmi les principaux leviers B2B et B2C, on peut citer les suivants :

  • Référencement naturel (SEO)
  • Référencement payant (SEA)
  • Réseaux sociaux (SMO)
  • Content marketing (marketing de contenu)
  • Marketing d’influence
  • Display
  • Social Ads
  • Accès direct
  • Affiliation et places de marché
  • E-mail marketing
  • Retargeting- Remarketing
  • Programme de parrainage / recommandation
  • Cashback (iGraal, Poulpeo, Ebuyclub…)
  • Couponing
  • Relance panier
  • Campagnes RP dédiées au digital
  • Campagnes de marketing mobile..

Quel est le poids de chaque levier ? Quelle valeur attribuer à chacun dans son parcours de conversion ? Ce sont des questions importantes à se poser, car au-delà de la seule question de la rétribution de partenaires tiers, leur rôle est fondamental dans la chaîne de conversion.

Un levier peut être initiateur, passeur ou buteur, selon sa position respective dans le chemin de conversion. Attention à ne pas privilégier l’un ou l’autre par défaut : c’est majoritairement leur action commune qui les rend efficace… à moins d’identifier quelques “maillons faibles” ou surévalués dans la chaîne ! Il arrive qu’un levier soit l’unique source déclencheuse d’une conversion. Ce n’est pas le cas pour la majorité des situations. Il est donc important de se pencher sur le rôle des différents leviers dans la chemin de conversion.

Un rôle important des leviers : aller au-delà du dernier (ou du 1er) clic

Disposer de différents leviers marketing et d’un moyen de les analyser permet de dépasser le modèle du dernier clic, ou du premier clic dans certains des cas. Il s’agit alors d’attribuer à chacun le poids et la valeur qui lui reviennent, en pondérant son action par rapport au reste de la chaîne de conversion.

Si aucun modèle ne fait l’unanimité, s’intéresser au caractère “multi leviers” des ventes permet tout de même d’optimiser de manière plus fine ses investissements stratégiques et de mieux comprendre les différentes touches nécessaires.

L’analyse des leviers marketing va aussi permettre de calculer le temps écoulé entre la première touche et la conversion, ce qui est une donnée importante en matière d’analyse du parcours d’achat. Cela permettra d’ajuster la durée des campagnes, en particulier pendant les temps forts de l’année (Black Friday, soldes, Noël, etc.), et de voir si certaines actions ne devraient pas être déclenchées à des moments différents, à l’image du retargeting.

Exemple dans Marketing Studio (pour des leviers first touch hors organique, il est possible d’affiner par monotouch ou last et d’inclure les leviers gratuits)

De même, ils vont rendre possible la hiérarchisation des points principaux de contact de l’entreprise avec ses clients et prospects. Au site ou à l’application va correspondre un ensemble de leviers destinés à la conversion, là où la présence sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux va plutôt être liée à des leviers de performance sociale ou de search.

Le défi à résoudre : identifier les leviers qui jouent bien leur rôle ET génèrent de nouveaux clients fidèles

On vous le répète souvent : tous les clients nouvellement acquis ne sont pas égaux. Avec des coûts d’acquisition qui augmentent sans cesse, il est important d’orienter ses budgets sur les leviers et campagnes qui génèrent avant tout des clients à forte LTV (en d’autres termes : ceux qui reviennent acheter!)

Nous avons d’ailleurs fait évoluer Marketing Studio 360 pour identifier rapidement ces leviers et réallouer en 1 clin d’oeil vos allocations de budget. Nous avons également ajouté la détection automatique des leviers sous performants, sur-performants ou… “ok” en fonction de leur rôle optimal.

Si une démo complète de l’outil vous intéresse, prenez rendez-vous avec Marie-Lou en cliquant ici pour réserver un créneau qui vous arrange dans son agenda. C’est notre experte sur ces sujets !

Les leviers marketing donnent la possibilité d’affiner les rapports

Analyser le rôle des leviers marketing permet d’affiner les rapports et donc de mieux investir dans son mix marketing, tout en gagnant en efficacité.

Plutôt que de s’en tenir à des catégories larges, de type “SEA” ou “Affiliation” par exemple, on peut créer des sous-catégories à suivre. SEA Marque, Affiliation affinitaire, Affiliation Cashback, etc.

Cela fonctionne pour la plupart des leviers marketing et permet d’aller encore plus loin dans la connaissance de ses efforts d’acquisition et de conversion. Clairement, l’acte d’atteindre le panier, voir une case “code promo” et chercher immédiatement un site de couponing souvent doublé d’une offre de cashback ne devrait pas être pris en compte de la même manière qu’un blog affilié qui place un lien après un test de produit.

Quel rôle pour les leviers classés comme autonomes ?

Un levier autonome est qualifié ainsi car il est vu comme un levier capable de mener seul à la conversion. Le degré de complexité du parcours client s’intensifiant, c’est un cas relativement rare… et rarement seul, d’autres facteurs moins visibles pouvant contribuer à son apparente capacité à convertir seul.

Le SEA marque et les efforts SEO sur la durée perturbent la lecture en noir et blanc d’un levier dit “autonome”, même s’il est très important de lui prêter une attention particulière pour bien comprendre d’où vient son potentiel unique de conversion.

La gestion des leviers marketing pose aujourd’hui le défi de la déduplication ou de l’attribution. Quels critères mettre en place pour exploiter les leviers marketing de manière pertinente et rentable ? A qui et pour quel pourcentage reverser des commissions pour leur contribution dans le processus de conversion ? Quels budgets faut-il affiner, revoir à la hausse, à la baisse ou envisager de supprimer ?

Notre solution Marketing Studio,  véritable trafic manager assistant, mesure l’impact de chaque levier dans la chaîne de conversion pour sortir du LastClick et rémunérer les points de contact en fonction de leur rôle réel dans le parcours de vente jusqu’à la conversion.

Prenez RDV avec Marie-Lou, co-fondatrice d’Alphalyr et experte en attribution , pour voir comment Marketing Studio peut centraliser vos données de campagnes et vous aider à allouer votre budget sur les canaux les plus ROIstes ! 


Conversion Post click et Post view

Conversion Post click et Post view

Comment différencier une conversion déclenchée directement par une publicité de celle qui a été “seulement” influencée par une bannière ou un lien ? Les cookies et l’analyse du parcours de l’internaute jusqu’à la vente (ou l’inscription) permettent d’établir cette distinction entre conversion post click et post view.

Les deux approches sont importantes dans la gestion de campagne et devraient idéalement faire l’objet d’une rémunération précise, en fonction de leur rôle dans la chaîne de conversion.

Rappel : différence et définitions

Le post-view (post-impression)

La conversion post-view repose sur l’affichage (le display). Il s’agit d’une campagne au cours de laquelle l’internaute effectue un achat sans avoir cliqué sur la publicité ou le lien affichés sur le site de l’affilié.

Cette approche n’est pas la plus répandue, car bien souvent, on lui privilégie une rémunération au coût par clic, par action ou par lead. Pour autant, la conversion post-view doit être prise en compte pour mieux comprendre le parcours de l’internaute et récompenser les maillons de la chaîne de conversion qui ont aidé à populariser l’annonceur et ses offres, jusqu’à la vente finale.

Elle est limitée sur un point : on ne peut pas garantir que l’internaute a effectivement vu X ou Y bannière parmi les nombreux éléments d’une page, en tout cas pas au point de pouvoir garantir qu’elle est source de conversion.

Bien qu’il soit tentant de se concentrer uniquement sur les résultats directs (post-click), les annonceurs et gérants de campagnes d’affiliation ne doivent pas écarter l’analyse du post-impression pour obtenir des informations de qualité sur leur business. Par exemple : à quel moment l’utilisateur a-t-il vu une publicité ? Quelles actions a-t-il prises ? Dans quel contexte s’inscrivent du coup les campagnes de retargeting ? Autant d’éléments que l’analyse du post-view peut aider à affiner. 

Prenons le cas où l’internaute ne clique pas sur une bannière qui lui a été affichée, mais vient sur le site quelques jours plus tard, puis réalise un achat ou une conversion en ayant cliqué sur un lien organique ou une publicité. En trackant bien les conversions, on peut attribuer une partie de l’action à la campagne display qui a été mise en place… et donc maximiser l’optimisation des publicités et des budgets qui leur sont alloués !

Le post-click

La conversion post click se produit quand un internaute clique sur un lien ou une bannière publicitaire et réalise une vente (ou autre action) dans la foulée, ou dans la fenêtre d’attribution prévue. Cette dernière peut être de quelques jours, 30 jours, 2 mois, à vie… c’est un choix fait par l’annonceur.

Si ce modèle est le plus répandu, il n’en reste pas moins limité : en effet, le parcours de l’utilisateur est de plus en plus complexe. Avant d’acheter, il parcourt de nombreux sites, est exposé à différents messages, articles et bannières, surfe sur les réseaux sociaux et les sites d’avis, voire de couponing… au final, en attribuant une conversion post click à un seul site (souvent le dernier), le reste de la chaîne n’est pas pris en compte. Cela limite la compréhension du comportement de l’utilisateur, qui a peut être vu une ou plusieurs bannières, développé une meilleure compréhension de la marque et de ses produits, avant de revenir quelques jours plus tard visiter le site et commander.

En revanche, l’un des avantages des campagnes post click est qu’il est beaucoup plus facile de travailler à leur optimisation, via la création par exemple de landing pages spécifiques à chaque offre et message.

Les cookies jouent un rôle fondamental

Pour suivre ces conversions, on utilise des cookies, de petits fichiers témoins déposés sur le navigateur pendant que l’utilisateur parcourt différents sites. Ils servent bien sûr à différents usages (préférences et historique de navigation, etc.), mais leur rôle est fondamental dans le cadre de campagnes publicitaires et d’affiliation.

On parle alors de cookies post click et de cookies post view. A ces derniers sont attachés une fenêtre d’attribution, généralement de 30 jours pour du post-click, qui va permettre de valider ou non une action. Dans ce cadre temporel, si un internaute clique sur une bannière et commande 28 jours plus tard à partir de ce site et sans s’être “éparpillé” ailleurs, l’affilié est rémunéré (il s’agit d’une conversion différée).

S’il convertit après avoir vu une bannière sans cliquer dessus sous 24 heures, la conversion post-view peut alors s’appliquer. En revanche, s’il voit une bannière puis clique sur un lien depuis un autre site et convertit dans la foulée, il y a de fortes chances pour que le premier site ne soit pas rétribué. 

Le tracking post click peut également être effectué par session. Cela réduit néanmoins le champ de l’analyse.

Le problème à résoudre : qui a contribué à quoi ?

Lorsque l’on mène une campagne de marketing d’affiliation, il est important de comprendre toutes les étapes par lesquelles passent un utilisateur avant de convertir. Cela impacte directement le ROI, mais aussi la qualité du réseau d’affiliation à long terme… en effet, rétribuer les différents maillons de la chaîne au plus juste aide à entretenir un réseau de sites et de blogs de manière durable.

Où se construit la notoriété de la marque ? Que se passe-t-il sur YouTube, les réseaux sociaux, les blogs spécialisés ou les gros publishers ? Quelles sont les étapes de visibilité et de recherches, jusqu’à la conversion ?

C’est l’un des challenges les plus importants à relever en affiliation.

Bien gérer la conversion post view et le post click avec un modèle fin d’attribution

Pour aborder précisément ce parcours de navigation et d’achat complexe, il faut mettre en place un modèle d’attribution précis pour voir qui a contribué à une vente, de quelle manière et à quelle hauteur.

S’il n’existe aucun modèle qui fasse l’unanimité, on peut toutefois en dégager de grandes familles :

  • Parabolique : la 1ère et la dernière interaction sont privilégiées
  • Linéaire : toutes les visites ont la même valeur
  • De time decay : les dernières interactions se voient attribuer plus de poids (au détriment  bien souvent de leviers comme le SEO et les réseaux sociaux)
  • D’attribution arbitraire : un canal est systématiquement privilégié (ou un événement spécifique).

Il en existe bien sûr d’autres. Quel que soit celui retenu, cela a au moins pour avantage de réfléchir différemment à la navigation et de s’intéresser aux détails du parcours vers la conversion… et pas seulement sur le plan des canaux digitaux !

La réflexion sur le modèle d’attribution doit s’accompagner de celle sur la fenêtre d’attribution et des règles qui seront attachées à la rémunération, tout en prenant en compte le cross-device.

Dans tous les cas, le retour à un outil de tracking fiable et précis est indispensable.

Notre solution Marketing Studio vous permet de définir votre modèle d’attribution multitouch et détecte les fraudes publicitaires pour vous permettre d’investir sur les bons leviers.

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SEO et SEA : 5 manières de réconcilier ces 2 leviers marketing pour être plus rentable

SEO et SEA : 5 manières de réconcilier ces 2 leviers marketing pour être plus rentable

 

“Doit-on se concentrer sur le référencement ou le SEA ?”  est une question très fréquente quand vient le moment de mettre en place ou repenser la stratégie de croissance de son site Web, e-commerçant notamment.

En réalité, pourquoi les opposer alors que ces deux leviers d’acquisition sont avant tout complémentaires ?

Chacun présente ses avantages et inconvénients :

  • Le SEO, c’est-à-dire le travail sur le référencement dit “naturel”, attire du trafic qualifié tout au long de l’année et ne dépend pas des budgets publicitaires. En revanche, il reste dépendant des mises à jour de Google notamment et représente un ensemble d’efforts à long terme.
  • Le SEA ( Search Engine Advertising, soit le référencement “payant”) permet d’obtenir immédiatement du trafic et d’être visible immédiatement des internautes en haut des pages de résultats, sans devoir attendre pendant des semaines d’obtenir quelques positions organiques stratégiques. Ses possibilités avancées de ciblage sont un vrai plus, mais le SEA a pour limites de représenter des investissements lourds sur la durée, soumis eux-aussi à une course au clic concurrent qui tend à faire grimper la valeur du CPC dans de nombreux secteurs.

Cumulés, le SEO et le SEA représentent plus de la moitié du trafic de la plupart des sites Web aujourd’hui. Autant dire qu’il serait dommage de ne pas les allier pour bénéficier de leurs avantages respectifs tout en diminuant le risque et/ou les pics de budgets impliqués par chacun d’entre eux !

Les allier intelligemment permet d’améliorer le ROI des efforts marketing et de mutualiser une partie de la création de valeur (parcours client, optimisation des landing pages, organisation commune de tout ou partie des recherches sémantiques, etc.).

Avec bien sûr, à la clé, une augmentation stratégique de la conversion…

Voici plusieurs manières de les allier pour être rentable et éviter de les déployer de manière totalement séparée (laissons les silos à d’autres types de réflexion!).

1) Mutualiser l’analyse sémantique en testant les mots-clés SEO via les annonces SEA

Investir dans des publicités et liens sponsorisés, qu’il s’agisse d’annonces Google, Bing Ads ou diffusées sur réseaux sociaux, permet de tester efficacement ses keywords et de voir lesquels devront peut-être être priorisés dans le cadre des efforts de référencement.

Ces campagnes permettront d’éliminer les mots-clés à trop forte concurrence ou à faible valeur ajoutée. Attention toutefois à ne pas prendre de décision en regardant seulement le coût ou ROI du mot clé ou groupe de mots clés : comme nous allons voir dans la partie suivante, un mauvais retour sur investissement naît aussi souvent d’une conversion médiocre au niveau du titre ou de la page d’atterrissage… or ces points sont profondément perfectibles !

2) A/B tester ses annonces pour améliorer les landing pages et les titres communs entre SEO et SEA

Il est très important de ne pas passer à côté de l’étape d’analyse et de test de la conversion au niveau de l’annonce et de la landing page elle-même, pour ne pas passer à côté d’un mot clé qui ne demandait qu’à convertir… un bon message match est incontournable, entre autres opérations d’optimisation. L’optimisation du budget est une chose, des recherches approfondies sur la mentalité du prospect et un copywriting adéquat pour y répondre sont tout aussi importants !

Là encore, un vrai travail commun est rendu possible en amont : pensez notamment à tester les titres et les messages, qui pourront ensuite être repris au niveau des pages pour les faire ranker… et convertir.

En résumé, payer pour des liens sponsorisés permet (aussi) de :

  • Tester des titres jusqu’à trouver le plus efficace
  • Améliorer l’efficacité de landing pages qui seront aussi des pages de destinations organiques

3) Compenser un manque de positions organiques fortes via des annonces sponsorisées

Le référencement organique prend du temps. Même des positions en page 1 ne suffiront pas toujours à être rentable ou à faire connaître votre marque sur la durée, et ces dernières sont loin d’être acquises.

En attendant d’atteindre le haut des résultats organiques, ou pour compléter cette présence par l’occupation d’un espace premium bien en haut des SERPs, investir dans des liens sponsorisés permet d’être visible comme on le souhaite… et lorsqu’on le veut.

De grands noms du e-commerce et de la vente en ligne ont  d’ailleurs tendance à continuer d’investir à la fois le champ du SEO et SEA, même lorsque leurs positions organiques sont déjà excellentes. C’est par exemple le cas de Booking.com ou d’Agoda dans le secteur du voyage, qui est particulièrement concurrentiel.

Ce choix est aisé à comprendre :

Dans de nombreux domaines, être positionné organiquement en 1ère position ne va… rien apporter ou presque. L’espace au-dessus de la ligne de flottaison est déjà saturé par les publicités, Google Shopping, un éventuel Pack Local… entre autres éléments qui vont empêcher l’internaute de parvenir jusqu’à la landing page. Plus il y a d’annonces, moins les résultats naturels sont vus et consultés.

Viser une double, voire une triple occupation de cette page via une annonce, un produit mis en avant et une bonne présence organique est donc souvent nécessaire.

4) Améliorer le Quality Score

Au niveau de Google Ads, l’enchère ne suffit pas à déterminer la position d’une annonce par rapport à ses concurrentes. Google utilise aussi ce que l’on appelle le Quality Score, c’est-à-dire le niveau de qualité de la publicité. En fonction de sa pertinence évaluée, l’annonce obtient un “bonus” ou “malus” en termes de positionnement !

Or une architecture SEO bien pensée et des landing pages dont le contenu est parfaitement optimisé pour les mots clés et l’intention utilisateur qui y est attachée vont venir “booster” la pertinence de la page.

En d’autres termes, le SEO aide à obtenir un meilleur Quality Score, et donc à augmenter la visibilité et le ROI des annonces SEA !

5) Optimiser le parcours client 

On le sait : le parcours du client d’aujourd’hui est complexe, multi-devices et implique de nombreux points de contacts. Entre ses recherches de produits ou de solutions à un souci, ses recherches organiques, ses lectures sur réseaux sociaux ou encore ses clics sur des liens sponsorisés pertinents, il est nécessaire de l’engager à tous les niveaux potentiels de découverte, de renseignement et contact.

Dans ce contexte, le SEA et le SEO ont beaucoup à jouer mutuellement pour optimiser l’intégralité du parcours client.

Par exemple, un prospect qui parcourt plusieurs pages de votre site (trouvées directement ou indirectement par vos efforts de référencement organique) aura tout intérêt à faire l’objet d’un retargeting ultra-personnalisé permis justement par les solutions de publicité (à l’image des listes de remarketing Google Ads) !

Le fait d’automatiser et de personnaliser les messages transmis à instant T organiquement et de manière sponsorisée va considérablement améliorer la qualité du parcours client, en fonction de son profil, de son comportement… et bien sûr des résultats attendus.

Une alliance gagnante pour votre stratégie SEM ?

Les synergies offertes par le SEO et le SEA sont particulièrement efficaces dans le cadre d’une stratégie SEM (Search Engine Marketing) globale. On y ajoutera bien sûr un volet d’optimisation des médias sociaux (SMO) pour affiner au maximum le parcours client et booster les ventes tout en entretenant son e-réputation et la visibilité de son enseigne sur le Web.

Adwords et Analytics : pourquoi trouvez-vous des différences de données ?

Adwords et Analytics : pourquoi trouvez-vous des différences de données ?

C’est une question qui est assez récurrente dans le monde de la webanalyse et que vous vous posez peut-être : pourquoi vos données Google Adwords et Google Analytics diffèrent ? A cette question simple, il n’existe malheureusement pas une réponse définitive. En effet, il faut se plonger tant dans le compte Adwords que dans le compte Analytics, et aller chercher du côté du paramétrage pour comprendre ce qui peut causer ce décalage. Mais rappelons un point essentiel : il est normal de constater des écarts entre Analytics et Adwords. De par leurs fonctionnements, ces outils ne peuvent pas avoir exactement le même suivi. Ce qui n’est pas normale en revanche, c’est de constater 100 clics sur une campagne dans Google Adwords, et seulement 5 sessions enregistrées dans Google Analytics. Une petite différence est possible, mais pas des écarts gigantesques.

Déterminez votre taux de différence Adwords / Analytics

Avant de passer à la résolution de ce problème d’écart de statistiques entre les deux outils, commencez par affiner votre diagnostic. Il est important de comprendre comment la qualité de vos données est réellement affectée. Avez-vous une marge d’erreur de 5 ou 10% ou plutôt un facteur de 70 à 80% ? Pour le savoir, rendez-vous dans le panneau d’administration de votre compte Google Analytics. Allez voir le trafic apporté par les campagnes payantes dans Acquisition > Adwords > Campagnes. Ensuite, dans le volet explorateur, sélectionnez “clics”. Faites enfin apapraitre les sessions par rapport au nombre de clics.

Avec ce rapport qui compare le nombre de clics générés et le nombre de sessions réellement ouvertes, vous disposez d’un premier aperçu de l’écart entre vos données Adwords et Analytics. Si cet écart est fort, il est important d’agir. En effet, si vous avez l’habitude de réaliser votre analyse depuis les tableaux de bord de GA, et que vous utilisez des fonctions avancées (segments, filtres), alors des données de mauvaise qualité faussent votre interprétation. Non seulement vous avez une mauvaise lecture de vos campagnes payantes, mais en plus leur poids est faussé comparativement aux autres sources de trafic… Il faut corriger ces différences dans les datas.

Ces raisons qui expliquent un écart des données entre Adwords et Analytics

Pour vous aider à comprendre ce qui fausse vos données Adwords / Analytics et créé un écart entre les deux outils, voici une liste des causes les plus fréquemment rencontrées. Cette liste n’a pas vocation à compiler toutes les raisons car chaque projet est unique et peut avoir des causes d’écart différentes. Vous y trouverez toutefois sans doute des pistes qui expliquent les écarts que vous observez.

Les problèmes de paramétrage :

  • Votre compte Adwords n’est pas lié à votre compte Analytics ;
  • Votre compte Analytics est lié au mauvais compte Adwords (ou inversement) ;
  • Votre site applique une règle de réécriture d’URL côté serveur ;
  • Plusieurs comptes Adwords sont liés à la même vue dans Google Analytics.

Les problèmes liés au code de suivi :

  • Le code de suivi Google Analytics n’est pas présent sur vos pages de destination de campagnes Adwords ;
  • Votre code de suivi est présent sur les pages de destination mais ne se charge pas ;
  • Vous avez ajouté un code de suivi pour vos campagnes Adwords qui se lance en plus du code de suivi classique.

Les problèmes liés au suivi des URL :

  • Vous avez décidé de tagger vos URL manuellement mais l’ajout des paramètres n’est pas bien réalisé ;
  • Vous avez oublié d’ajouter des paramètres de suivi aux url de destination ;
  • Vous utilisez à la fois le taggage automatique et manuel pour Google Analytics.

Les problèmes liés au marquage automatique :

  • Le paramètre gclid n’est pas bien lu par Google Analytics ;
  • Le paramètre gclid génère des pages erreur ;
  • Des liens ajoutés en favoris contiennent le paramètre gclid.

Vous ne vous reconnaissez pas dans ces cas de figure ? Vos écarts de données ne proviennent pas de ces cas cités ci-dessus ? Alors peut-être que vous ne comparez pas les bonnes données. Si vous notez des écarts dans le temps, assez variables, n’oubliez pas que cela est lié à l’historique de votre compte. Peut-être qu’il y a 1 an, votre compte Analytics n’était pas encore lié à votre compte Adwords. Le tracking n’a été correctement paramétré par une agence qu’au bout de 3 mois de campagnes. Ensuite, encore 3 mois après, vous avez commencé à utiliser des filtres qui excluent certaines parties du trafic. En clair, il faut avoir une vision des changements apportés au paramétrage de vos campagnes et de vos comptes sur 24 ou 12 derniers mois pour comprendre des écarts qui n’ont pas d’explication “logique”.

Vous constatez des écarts?

Alphalyr

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