6 étapes pour optimiser vos leviers d’acquisition e-commerce

6 étapes pour optimiser vos leviers d’acquisition e-commerce

Vous êtes en charge de l’acquisition de trafic et clients pour un site e-commerce et en avez assez de voir vos dépenses publicitaires exploser chaque année pour des résultats au mieux similaires ?

Il est (plus que) temps de scruter à la loupe vos leviers d’acquisition pour couper, augmenter ou réajuster vos budgets.

On y va :

1. Analysez les performances de vos différents leviers et campagnes marketing (Facebook Ads, Google Ads, affiliation, etc.) en choisissant bien la saisonnalité/périodicité souhaitée

2. Identifiez les leviers qui génèrent le meilleur ROI, mais aussi ceux qui présentent des opportunités de croissance (clients fidèles et achats répétés par exemple)

3. Réallouez vos budgets en conséquence, en privilégiant les leviers les plus performants et en réduisant les dépenses sur les leviers moins efficaces (note : Marketing Studio vous permet de réallouer vos budgets en quelques clics).

4. Affinez l’analyse du trafic et des transactions générées par chaque levier en différenciant nouveaux et anciens clients

(vous analysez bien la part anciens clients/nouveaux clients, hein ? Si ce n’est pas le cas vous avez un gros trou dans la raquette et devriez parler avec Marie-Lou, notre experte acquisition & attribution )

5. Testez régulièrement de nouveaux leviers, comme Pinterest Ads ou Snapchat, pour identifier de nouvelles opportunités de croissance et diversifier votre mix marketing.

6. Analysez l’impact de vos décisions sur vos résultats globaux et ajustez votre stratégie en fonction des évolutions du marché et des performances de vos levier

L’ERREUR À NE PAS COMMETTRE : oublier de regarder si un levier est rentable… en fonction du rôle qui lui a été attribué et/ou qu’il doit jouer ! Sinon, vous risquez de ne pas investir de manière répartie entre initiateurs, buteurs et passeurs, voire payer beaucoup trop cher pour un levier certes rentable, mais pas assez rentable au vu du rôle qu’il est censé jouer !

Marketing Studio optimise vos budgets marketing : on vous montre comment ? 

 

Comment les UGC ads peuvent booster vos campagnes publicitaires en ligne ?

Comment les UGC ads peuvent booster vos campagnes publicitaires en ligne ?

Les UGC ads (ou User-Generated Content ads) sont des publicités qui utilisent du contenu généré par les utilisateurs eux-mêmes pour promouvoir un produit ou une marque. Ce type de publicité est de plus en plus utilisé par les marques pour renforcer leur crédibilité et leur authenticité, ainsi que pour augmenter l’engagement et l’interaction avec leur public cible.

Pour rappel, le contenu généré par les utilisateurs a été et est encore très utilisé de manière organique. Les avis clients sont l’un des formats les plus connus en ce sens. 

Mais saviez-vous qu’en encadrant bien le processus, vous pouvez utiliser cet UGC au sein de campagnes ou jeux sponsorisés ? 

De quoi alimenter et votre notoriété, et vos ventes.

*** self five everyone ***

Comprendre les UGC Ads en un clin d’oeil

Les UGC ads sont des publicités qui utilisent des éléments de contenu généré par les utilisateurs, tels que des photos, des vidéos, des commentaires, des avis ou des témoignages, pour promouvoir un produit ou une marque. Les marques peuvent sélectionner et utiliser ce contenu pour créer des publicités plus authentiques et plus convaincantes. 

Il est important de ne pas les confondre avec les campagnes de sponsoring, car les utilisateurs qui publient du contenu pour une marque ne sont généralement pas rémunérés. Cela étant dit, les UGC ads peuvent être créées par des nano-influenceurs qui, ensemble, peuvent avoir un impact considérable sur la décision d’achat de millions de visiteurs.

Les UGC ads permettent aux clients d’être directement intégrés à la stratégie marketing d’une marque. Bien que le User Generated Content soit principalement utilisé dans le domaine du B2C, il peut également être utilisé dans le domaine du B2B, quelle que soit l’activité de la marque.

Quels avantages en acquisition pour votre enseigne e-commerce ? 

Les UGC ads offrent de nombreux avantages aux marques, notamment :

Renforcement de la crédibilité et de l’authenticité des publicités : les UGC ads permettent aux marques de montrer leur produit ou leur service en situation réelle, grâce aux témoignages et aux commentaires des utilisateurs, ce qui renforce la crédibilité et l’authenticité des publicités (social proof).
Augmentation de l’engagement et de l’interaction avec la marque : les UGC ads sont souvent considérées comme plus engageantes que les publicités traditionnelles, car elles sont créées par des personnes réelles plutôt que par des agences de publicité.
Réduction des coûts de production de contenu publicitaire : les UGC ads permettent aux marques de créer du contenu publicitaire sans avoir à investir des ressources considérables dans la production de contenu.

Exemples de marques utilisant les UGC ads

De nombreuses marques utilisent des éléments de contenu généré par les utilisateurs dans leurs publicités, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les annonces de recherche payante.

  • Airbnb, par exemple, a lancé une campagne publicitaire en 2016 intitulée “Live There” qui mettait en avant des photographies et des vidéos prises par des utilisateurs lors de leurs séjours dans les logements Airbnb. Ces publicités utilisaient des images authentiques pour montrer la diversité des expériences offertes par Airbnb et encourager les gens à “vivre comme un local”.
 
  • Rappelons que l’approche n’est pas nouvelle… en 2011 déjà, Coca-Cola lançait sa campagne intitulée “Share a Coke” qui encourageait les gens à partager une bouteille de Coca-Cola avec un ami dont le nom figurait sur l’étiquette ! Les consommateurs ont été invités à partager des photos de leurs bouteilles personnalisées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ShareaCoke, créant ainsi un contenu généré par les utilisateurs que Coca-Cola a utilisé dans ses publicités.
 
  • Sephora encourage ses clients à partager des photos d’eux-mêmes portant des produits Sephora sur les réseaux sociaux avec le hashtag #SephoraSquad. Les photos sélectionnées sont ensuite utilisées dans les publicités de Sephora, créant ainsi un contenu généré par les utilisateurs qui met en valeur les produits de la marque dans des situations réelles.

Quelques bonnes pratiques pour cartonner

Pour utiliser les UGC ads de manière efficace, les marques doivent respecter certaines règles, telles que le respect de la vie privée des utilisateurs et l’obtention de leur consentement pour utiliser leur contenu. Les marques doivent également sélectionner le contenu généré par les utilisateurs de manière stratégique, en choisissant des éléments qui mettent en valeur leurs produits et services de manière convaincante.

Enfin, il est important de mesurer le succès des UGC ads en utilisant des indicateurs tels que l’engagement des utilisateurs, le taux de conversion et le retour sur investissement (ROI).

Comment vous lancer sur vos premières campagnes UGC ads pour votre site e-commerce ?

Si vous souhaitez vous lancer sur vos premières campagnes UGC ads pour votre site e-commerce, voici quelques conseils pour vous aider à démarrer :

1. Identifiez les opportunités de contenu généré par les utilisateurs : recherchez les canaux et les plateformes où vos clients partagent des photos, des commentaires ou des avis sur vos produits. Cela peut inclure des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, TikTok, des forums en ligne ou même des blogs et des sites Web spécialisés.

2. Obtenez le consentement des utilisateurs : Avant d’utiliser le contenu généré par les utilisateurs dans vos publicités, assurez-vous d’obtenir leur consentement et de respecter les règles en matière de vie privée. Demandez à vos clients s’ils sont d’accord pour que vous utilisiez leur contenu dans vos publicités et assurez-vous de leur donner la possibilité de retirer leur consentement à tout moment.

3. Sélectionnez le contenu de manière stratégique : choisissez le contenu qui met en valeur vos produits de manière convaincante et qui correspond à votre public cible. Évitez les contenus qui pourraient porter atteinte à la réputation de votre marque ou qui ne conviennent pas à votre image de marque.

4. Utilisez une plateforme de gestion de contenu pour gérer et organiser le contenu généré par les utilisateurs. Cela vous permettra de gagner du temps et de faciliter la sélection et l’utilisation de ce contenu dans vos publicités.

5. Mesurez les performances en utilisant des indicateurs clés tels que l’engagement, le taux de conversion et le retour sur investissement (ROI). Utilisez ces données pour optimiser vos futures campagnes UGC ads et améliorer leurs performances.

6. Paramétrez bien votre attribution pour suivre de manière pertinente (et financièrement juste…) vos résultats par rapport à des campagnes plus traditionnelles. Marketing Studio vous permet de le faire facilement.

En suivant ces conseils, vous pouvez vous lancer sur vos premières campagnes UGC ads et profiter des avantages de ce type de publicité pour votre site e-commerce.

Conclusion… et étape suivante 

Les UGC ads sont une stratégie publicitaire efficace pour les marques qui cherchent à créer une relation plus authentique et plus engageante avec leur public cible. En utilisant des éléments de contenu généré par les utilisateurs, les marques peuvent renforcer la crédibilité et l’authenticité de leurs publicités, tout en augmentant l’engagement et l’interaction avec leur public cible. 

Lancez vos campagnes et découvrez comment suivre votre ROI et votre attribution avec Marketing Studio. On vous fait une démo ? Prenez rdv ici 👇

 
Disparition de 4 modèles d’attribution GA4 et Google Ads : que faire ? ​

Disparition de 4 modèles d’attribution GA4 et Google Ads : que faire ? ​

Disparition de 4 modèles d'attribution GA4 et Google Ads : que faire ?

La saga GA4 continue…

 *** roulement de tambours***

Dernier rebondissement en date, et ça vous concerne TOUS : Google abandonne bientôt 4 des modèles d’attribution qui vous sont proposés actuellement sous Google Analytics et Google Ads. 

Qui est concerné ?

 

  • Le first click

  • Le linéaire

  • Le time decay

  • Le position-based

Google justifie cette évolution par une faible adoption et la promesse d’une augmentation des conversions de 6%. 

 

Resteront donc : 

—> Le last click (rires de la salle en mode “Friends” et années 90)

—> Le modèle basé sur les données (passion black box)

 

les traffic managers be like :

 

En d’autres termes : un gros problème pour les annonceurs, d’autant que le roll-out est rapide puisqu’il sera déroulé sur GA4 dès le mois de mai et sur Google Ads le mois suivant  . 

Si on résume ce qui se profile, vous allez devoir passer au modèle basé sur les données (vu l’inutilité du last click…), autant dire un modèle opaque sur lequel vous n’aurez pas de contrôle.

Quelle solution pour gérer l’attribution et le pilotage du ROI de vos campagnes ? 

Utiliser une solution d’attribution externe connectée à vos sources de données et votre installation Google Analytics, à l’image de Marketing Studio

Echangez avec un expert pour voir comment garder une vue complète sur votre attribution et vos leviers 

 

Comment tracker les ventes omnicanales ? La méthode Alphalyr

Comment tracker les ventes omnicanales ? La méthode Alphalyr

Une personne visite le site e-commerce d’une l’enseigne, ne convertit pas en ligne mais vient directement acheter en magasin. 

A première vue, si l’on n’établit pas le lien entre les deux, les budgets d’acquisition en ligne peuvent avoir l’air de ne servir à rien. Dans ce cas pourtant, ils sont à la source de l’achat.

2 cas de figures ressortent aujourd’hui : 

  1. La mise en place d’un outil pour tracker les ventes omnicanales permet de montrer à quel niveau le Web participe aux ventes en magasin. Au final, cela permet d’ajuster son budget en ligne à la hausse
  2. Les boutiques peuvent penser que le site Web est un concurrent à leur activité ; mettre en place un suivi omnicanal permet de prouver que ce n’est pas le cas et que les investissements digitaux contribuent aussi au CA.

Comment Alphalyr tracke l’omnicanal pour ses clients retail 

Plusieurs approches permettent de réconcilier les données off et online pour reconstituer le parcours d’un client.

Une enseigne dispose de sa base clients (CRM). A chaque newsletter envoyée, nous intégrons un pixel spécifique. Lorsque la personne reçoit et clique sur cette newsletter, l’URL nous renvoie son adresse e-mail cryptée.

Ensuite, lors du passage en magasin pour un achat, le vendeur demande son adresse e-mail au client. 

Celle-ci nous est renvoyée (toujours) de manière cryptée; la clé de cryptage étant la même, nous pouvons réconcilier les données et faire le lien entre un visiteur et un client final en boutique.

Cette réconciliation se construit dans le temps après la mise en place du système.La bonne nouvelle est qu’une fois que l’on a l’identifiant de l’internaute, le parcours tracké est disponible dans son intégralité, qu’il se rende sur Google, Facebook…

Voici pour le 1er scénario. 

Le 2nd implique d’avoir une stratégie pour inciter les clients à créer un compte et bien sûr à s’y connecter (login) à chaque passage : cela permet de récupérer son adresse mail et de là encore, pouvoir la croiser de manière sécurisée avec les encaissements en magasin. 

Ce que remonte Alphalyr : le % de ventes omnicanales, le CA vente et le ROAS omnicanal par levier et par campagne.

La clé d’une couverture omnicanale étendue : la fidélité et les incitations au login

Nous avons déjà publié un tutoriel sur la manière d’augmenter la connexion aux comptes membres (et le taux d’acceptation des cookies, pendant qu’on y est…).

Certaines techniques marchent particulièrement bien :

  • proposer la fonctionnalité de wishlist uniquement aux membres loggés
  • créer des ventes flash ou privées dont les prix sont accessibles aux seuls membres
  • .. idem pour les réductions / codes d’inscription 
  • mettre en place des jeux qui permettent de récupérer l’e-mail d’une personne

Dans tous les cas, un programme attractif de fidélité rend bien plus facile la capture d’adresse mail ! 

Ci-dessous, le site e-commerce Cabaia utilise une approche ludique qui permet (entre autres) de récupérer des emails :

Vous souhaitez mettre en place le tracking omnicanal ? Echangez avec un expert :

TikTok, live shopping… : les nouveaux leviers social commerce ont le vent en poupe

TikTok, live shopping… : les nouveaux leviers social commerce ont le vent en poupe

Les nouveaux leviers social commerce : c’est maintenant !

Le social commerce s’inscrit dans le contexte plus global de l’e-commerce, avec la spécificité suivante : l’acte d’achat est directement effectué sur une plateforme ou un réseau social.

Cela peut aussi inclure les achats directs issus d’un lien social ou d’une boutique en réseau vers une page produit sur le site.

Il faut donc bien comprendre que le social commerce (ou social selling) se différencie du social marketing par cet acte d’achat direct. La tendance augmente en Europe et aux Etats-Unis, là où elle est déjà un phénomène impressionnant en Chine, en Russie et dans différents pays asiatiques.

Quels sont les réseaux sociaux et nouveaux leviers à explorer pour compléter votre arsenal d’acquisition ?

Vous exploitez déjà sûrement Facebook, Instagram, Pinterest… sous forme de sponsoring ou de boutique personnalisée 100% conçue pour attirer l’attention des internautes.

De nouvelles fonctionnalités débarquent ou sont déjà installées pour vous permettre d’augmenter vos ventes via les réseaux : les connaissez-vous ?

  • TikTok (organique, influence, Ads…)

TikTok est l’une des plateformes qui connaît la plus forte croissance dans le monde. Pour les e-commerçants, c’est un levier très intéressant pour aller chercher de nouveaux clients, renforcer la notoriété de l’enseigne ou promouvoir des produits.

L’idéal est de commencer par se familiariser avec ses codes et son fonctionnement en postant régulièrement du contenu de manière organique et en prenant le temps de suivre des comptes et contenus qui fonctionnent bien.

Ensuite, plusieurs axes permettent aux marques de tirer leur épingle du jeu :

  • Surfer sur les tendances (trends) en utilisant les fonctionnalités de hashtags, les sons , qui fonctionnent comme les hashtags (tapez + sur l’application mobile, puis “Sounds” et “TikTok Viral”
  • Investir dans les TikTok Ads : différents objectifs, placements et formats sont à votre disposition. 
  • Ajouter le User Generated Content (UGC) à la stratégie de publication de contenu, en (re)publiant sur TikTok avec des hashtags pertinents et des sons tendances… et pour optimiser le temps de travail, pourquoi ne pas utiliser l’UGC de vos TikTok Ads ?

tiktok-sephora-ugc-alphalyr

  • Investir dans des partenariats avec des créateurs et influenceurs TikTok. La Creator Marketplace vous aidera à trouver les bons comptes pour votre marché cible.

Point important (été 2022) concernant le Live Shopping : pour l’instant, TikTok freine le développement de son offre live shopping (Shop) en Europe et aux Etats-Unis.

 

YouTube shopping : zoom sur les créateurs de contenu

Ce 19 juillet 2022, YouTube a annoncé son nouveau partenariat avec Shopify pour permettre aux créateurs de contenus éligibles d’utiliser des outils de live shopping qui permettront non seulement de monétiser plus facilement leurs comptes, mais aussi aux marques d’envisager de nouveaux partenariats e-commerce.   

L’achat facilité via Facebook Pay sur Instagram (live chat)

 

Après les Instagram Shops, le réseau appartenant à META accélère de nouveau sur le segment e-commerce avec sa fonctionnalité de paiement par chat.

Cette nouvelle option est plutôt réservée aux TPE et PME, à qui elle permet d’accepter des paiements facilement, d’organiser le suivi des commandes et d’échanger des messages directs avec leurs clients et prospects depuis l’application. Les consommateurs peuvent directement régler de manière sécurisée via Facebook Pay.

Attendons de voir ce que l’avenir réserve aux plus gros acteurs e-commerce en termes d’opportunités !

Un petit exemple de parcours :

© META

Et vous, où en êtes-vous côté social commerce ? Partagez votre retour d’expérience en nous laissant votre commentaire ci-dessous !

Et n’oubliez pas de mesurer l’impact réel de ces campagnes d’acquisition grâce à Marketing Studio !

Prendre rdv avec un expert acquisition & tracking

 

Bonjour, Performance Max. Que nous réserve Google ?

Bonjour, Performance Max. Que nous réserve Google ?

Tic, tac, tic, tac… 

Etes-vous prêt pour le passage de vos campagnes Smart Shopping à Performance Max

Vous l’avez forcément remarqué : Google cherche à pousser toujours plus d’automatisation des campagnes (pas pour le côté altruiste, mais la tendance est bien là !). 

Si certains d’entre vous ont déjà migré vers Performance Max, ou gardé une gestion hybride de leurs campagnes jusqu’alors, les mois qui arrivent vont voir la bascule s’effectuer pour tous les annonceurs.

En quoi consiste Performance Max ? 

Google le présente ainsi : c’est un “nouveau type de campagne basé sur des objectifs qui permet aux annonceurs pratiquant la publicité axée sur les performances d’accéder à l’ensemble de leur inventaire Google Ads depuis une seule et même campagne”.

Les campagnes Pmax seront diffusées sur l’ensemble du réseau de Google (YouTube, Maps, Gmail, Discover, Search, Display, etc.) en fonction de ce que le géant de Mountain View estime être le plus efficace pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.

Si l’on simplifie, une campagne Performance Max est une campagne unique qui vous donne accès à tout l’inventaire de Google Ads sans démultiplier les efforts. Il vous suffit de charger jusqu’à 15 images, 5 titres, 5 descriptions, 5 logos, etc. et Google s’occupera du reste en déclenchant ses systèmes d’apprentissage automatique pour diffuser automatiquement des annonces modulables sur ses canaux. Vous n’aurez donc pas besoin de concevoir des annonces spécifiques à chaque canal. 

En clair, c’est un peu l’esprit du Seigneur des Anneaux : un type de campagne pour les gouverner toutes. 

Pour ce faire, Performance Max va s’appuyer sur différents éléments que ce sera à VOUS de fournir de la manière la plus complète, cohérente et diversifiée possible : 

  • des objectifs de conversion
  • des assets de création (ressources dédiées, on va y revenir)
  • des signaux d’audience
  • des flux de données (facultatifs)

Premier point important : si Performance Max peut faire peur avec son côté “black box” et 100% automatisé sur sa diffusion et son apprentissage, la réalité est que le gros du travail des chargés d’acquisition (etc.) va se concentrer en amont… ce qui ne dispensera pas de suivre avec attention ce qu’il se passe ! 

Au fait : pourquoi s’intéresser à Google Performance Max ?

… en dehors du fait que tout le monde va devoir y passer au final 😉  

Le constat de Google est le suivant : les consommateurs consultent un nombre toujours plus important de sites, vidéos,  blogs, réseaux, boutiques, etc. pour s’inspirer, explorer, comparer et acheter ce dont ils ont besoin.

Sur la dernière saison de fêtes, plus de la moitié des clients ont utilisé plus de cinq canaux pour faire leurs achats (période d’évaluation : 48 heures). Cela a du sens, si vous regardez de plus près la manière dont vous-même ou vos proches achetez en ligne. Trouver de l’inspiration et de la validation est devenu clé ! 

En se basant sur les premiers chiffres post-adoption, se reposer sur Performance Max pour être partout (ou presque) où sont les clients aurait permis aux annonceurs qui ont mis leurs campagnes Smart Shopping à niveau vers PMax d’atteindre une augmentation moyenne de 12% de la conversion pour un ROAS identique ou supérieur.

Performance Max = sortir du “keyword centric” pour se recentrer sur les objectifs et l’audience

Google a longtemps été associé aux mots-clés, les fameux keywords qui obsèdent aussi bien en SEO que lorsqu’il s’agit de créer des campagnes search qui performent sans plomber les budgets d’acquisition. 

Sauf que tout comme le nom “AdWords” appartient désormais au passé, Google est avant tout l’un des écosystèmes les plus complets au monde pour les annonceurs, bien loin d’être limité aux recherches par expressions ou mots clés. 

Et il est en expansion

Adwords → Ads —> Performance Max : l’ADN de la publicité Google se précise.

Un petit aperçu des possibilités hors “pur search” aujourd’hui : 

  • YouTube
  • Gmail
  • Google Maps
  • Android
  • Discovery
  • Applications (Calendar, etc.)
  • le réseau Display
  • GA… 

Différents moments, différents usages, différents formats : c’est en pensant global et diversifié que la question de Performance Max devient intéressante. 

Jusqu’ici, en tant qu’annonceur, vous sélectionnez les types de campagnes que vous estimez les plus efficaces pour votre stratégie et créez des publicités spécifiquement pour chaque canal : Smart Shopping, Display, YouTube, search..

Mais ça, c’est quasi fini : Google va choisir pour vous quels sont les formats, moments et endroits à pousser auprès des internautes pour que vos campagnes convertissent.

Ok, mais comment ? 

Via le machine learning

L’automatisation repose sur cette approche, en se basant sur ce que Google “sait” de ses visiteurs et de ce que vous apportez de votre côté pour lui donner des signaux : objectifs bien sûr, données budgétaires, conversions à mesurer, mais aussi données intéressantes sur vos audiences, etc.

Il diffuse ensuite l’annonce qu’il estime être la plus appropriée pour maximiser les performances de campagne. 

Vous voyez le changement de paradigme ? 

Plutôt que d’être orientée mot clé ou canal spécifique, une campagne Performance Max est tournée vers l’audience et votre objectif.

Note importante, et on va y revenir dans la partie suivante : l’audience n’est qu’un signal d’exploration pour Google, qui passe derrière le but fondamental, atteindre un objectif particulier. 

Quelle est la différence entre une campagne Performance Max et les autres campagnes intelligentes ? 

Voici les principales évolutions : 

  • ‍La structure de campagne est différente : au lieu d’utiliser un niveau de Groupe d’annonces et d’Annonces, Performance Max déploie une structure Campagne et Groupe d’assets.
  • Les stratégies d’enchères sont limitées aux stratégies basées sur les objectifs.
  • Le ciblage de l’audience est différent : Google automatise le ciblage et optimise la diffusion en fonction de l’audience fournie par l’annonceur sur un modèle d’inspiration (signal) et non de cible absolue.

Concrètement, ça se passe comment ? 

Vous arrivez sur Google Ads avec un objectif clairement défini en tête. 

Puis vous créez une campagne unique pour une audience unique, en lui associant un ensemble varié de “creatives” (CTA, titres, descriptions, photographies, vidéos, illustrations…).

Les publicités sont ensuite créées automatiquement par Google et diffusées dans l’ensemble de l’écosystème.

On revient au point précédemment mentionné : votre audience est alors utilisée comme une suggestion de piste par Google, un point de départ pour démarrer dans la bonne direction si vous préférez.

Mais ce n’est qu’une information, car Google va potentiellement finir par rechercher d’autres audiences qui ont plus de chances de remplir vos objectifs s’il détecte que c’est le cas.

Ce point est essentiel pour performer sur la durée : si lorsque vous consultez vos rapports, vous vous apercevez que certaines de vos audiences “internes” ont performé mais que 5 ou 6 nouvelles ont marché, vous pouvez créer de nouvelles audiences sur cette base, avec leurs propres assets, pour recommencer l’opération et attendre que Google vous renvoie de la performance “fraîche” sur cette extension de marché.

Vous nous suivez ? 🙂

Votre prise en main de Performance Max  (et ce qui change)

Comme on l’a vu, les campagnes PMax condensent plusieurs choses à la fois. Cela vous évoquera sûrement une sorte de fusion entre les annonces de recherche dynamique et Smart Shopping. Le résultat ? Une combinaison d’annonces Display, Shopping, YouTube, Search…

Mais pour que Google puisse y parvenir, vous devez lui fournir un ensemble d’éléments de base : produit, feed, ressources créatives comme des images, des titres et des vidéos. Google va jouer avec ces éléments, les mélanger et créer une annonce différente pour chaque placement, sur n’importe quel device ou canal.

  • Choisissez un objectif de campagne

Vous avez le choix entre génération de prospects, ventes, trafic, notoriété, visites en boutique, promotion locale… Réfléchissez bien à ce que vous souhaitez accomplir par campagne, c’est un élément essentiel dans Performance Max !

Bien sûr, jusqu’alors, vous pouviez déjà indiquer des objectifs de conversion. Mais avec PMax, cela devient le focus n°1.

Précision importante : au sein de l’objectif principal Ventes, vous avez accès à deux objectifs supplémentaires (achats via Google Shopping App et transactions). Ces buts secondaires ne comptent pas comme des conversions.

Si vous souhaitez analyser plus précisément le chemin de ventes (ajouts au panier, éventuels abandons, etc.), vous pouvez les laisser activés ; mais cela peut fausser l’analyse de la valeur de l’ensemble des conversions. L’option alternative est soit de couper complètement ces objectifs secondaires, soit de leur retirer leur valeur

  • Paramétrez votre budget

Est-ce l’impact de la loi de Pareto ? Plusieurs experts recommandent d’ores et déjà d’allouer 80% de votre budget Smart Shopping à Performance Max, et 20% au retargeting dynamique / YouTube.

Vous pouvez aussi essayer un budget moyen quotidien d’au moins 3 fois votre CPA ou coût/conversion pour les actions de conversion sélectionnées au niveau de votre campagne.

Les stratégies d’enchères intelligentes disponibles consistent à Maximiser les conversions ou Maximiser la valeur de conversion (avec la possibilité dans les deux cas de définir un CPA cible et un ROAS cible).

  • Chargez un groupe d’assets créatifs

C’est probablement l’un des éléments les plus déconcertants pour les personnes habituées à gérer des campagnes publicitaires “classiques”.

Avec Performance Max, nul besoin de créer les publicités par soi-même ; vous soumettez une collection d’assets et Google crée les annonces pour vous en combinant les creatives soumis.

Ces assets de création incluent : 

  • logos
  • vidéos
  • photos
  • titres
  • descriptions 

© Google

Vous pouvez retrouver les spécificités et formats sur l’aide de Google.

  • Indiquez vos signaux d’audience

Les signaux d’audiences sont votre manière d’indiquer à Google que X ou Y audience est celle que vous visez initialement (celle à laquelle vous pensez en créant vos assets, donc celle dont vous pensez qu’elle devrait voir vos publicités).

Notez l’importance du mot “signal” : ce que vous allez indiquer n’est qu’une orientation pour Google, qui va travailler sur cette base mais potentiellement aller voir ailleurs.

Il peut s’agir : 

  • de segments personnalisés
  • de données démographiques
  • de données d’intérêts
  • de données analytiques
  • de données de retargeting
  • de listes clients… 

Vous pouvez diviser vos audiences en fonction de leur affinité avec un sujet (intérêt) ou de leur propension actuelle à acheter (en cours de recherche). 

  • Faites votre choix sur les extensions d’URL finale

Avec Performance Max, Google pousse désormais une feature appelée l’extension d’URL. Lorsqu’elle est active, ce n’est pas l’annonceur qui choisit la page de destination sur laquelle va arriver l’internaute lorsqu’il clique sur une publicité.

Google peut décider vers quelle page envoyer l’utilisateur en fonction de ses caractéristiques propres et de son parcours… et spoiler alert, il ne s’agit pas forcément d’une page produit

Le mieux est de vous lancer en laissant PMax faire, mais en prenant soin d’exclure les pages de votre site sur lesquelles vous ne souhaitez pas que les internautes arrivent.

Pourquoi est-ce un choix intéressant de la part de Google (et donc à tester) ?

Tout simplement parce que selon les analyses du géant du Web, il faut en moyenne 500 points de contact/d’interaction entre une marque et un consommateur pour favoriser la conversion.

Cela pourra expliquer que l’algorithme choisisse à un moment donné d’envoyer votre internaute vers une page de blog plutôt qu’un produit, parce qu’il estime que cela augmente vos chances de le conduire à atteindre vos objectifs.

On est preneurs de vos retours d’expérience là-dessus en commentaires a