L’IA s’invite dans les SERP. Quels changements à venir pour votre acquisition SEO & paid ?

Si vous êtes comme nous, vous êtes sûrement partagé entre un certain agacement sur le nombre de publications racoleuses sur ChatGPT et les AI (on te voit influenceur LInkedIn) et la beauté de ce que permet déjà de faire l’outil… sans compter l’arrivée de Bard, l’IA de Google !

Là où l’avenir se construit maintenant en matière d’acquisition de trafic, c’est que les gros moteurs de recherche travaillent déjà à intégrer des fonctionnalités d’IA dans le traitement des requêtes.

Bing, Google… pas besoin de boule de cristal pour voir que le classement dans les SERP va fortement évoluer, ainsi que la manière de (bien) faire de la publicité sur certains mots clés.

L’IA et l’évolution des pages de résultats des moteurs de recherche (SERP)

Avec l’intégration de technologies d’IA avancées comme le GPT (Generative Pretrained Transformer), les moteurs de recherche sont en train de devenir de plus en plus sophistiqués dans leur compréhension du contenu et des requêtes de recherche. 

Prenons une requête complexe comme “recette de dessert facile sans lactose et sans gluten pour 4 personnes“.

Une IA comme GPT va pouvoir comprendre cette requête de manière plus profonde et nuancée, prenant en compte des éléments tels que le niveau de compétence culinaire de l’utilisateur, le nombre exact de personnes à servir et les préférences alimentaires implicites de l’utilisateur.

Par exemple, il pourrait comprendre que l’utilisateur cherche une recette qui est non seulement sans lactose et sans gluten, mais aussi adaptée pour un débutant en cuisine (puisque l’utilisateur a demandé une recette “facile”). Il pourrait également comprendre que l’utilisateur a besoin d’une recette pour exactement 4 personnes, ce qui pourrait affecter les quantités d’ingrédients suggérées dans la recette.

A ce stade, nous direz-vous, on reste très proches de ce qu’on Google peut faire aujourd’hui… mais la suite fait la différence :

Grâce à l’IA, un moteur de recherche pourra être capable de comprendre les sous-entendus ou les intentions implicites dans la requête. Par exemple, s’il y a une tendance dans les recherches de l’utilisateur qui suggère un intérêt pour les recettes végétaliennes, le moteur de recherche va prendre en compte cet élément privilégier les recettes de desserts végétaliens, même si l’utilisateur n’a pas explicitement demandé “sans produits animaux” dans sa requête initiale.

Cela signifie que les stratégies SEO vont devoir encore évoluer. Les techniques traditionnelles d’optimisation des mots-clés restent importantes, mais il devient également crucial de comprendre et de répondre aux intentions et aux contextes subtils des utilisateurs. Les contenus de haute qualité qui répondent à ces besoins auront probablement un avantage dans le classement des moteurs de recherche.

L’intégration d’une IA comme GPT ou Bard pourrait donc permettre une compréhension plus nuancée du contenu et des requêtes de recherche, en étant capable de gérer le langage naturel de manière plus sophistiquée et de prendre en compte des contextes plus complexes.

Autre exemple : une recherche e-commerce

Supposons qu’un utilisateur recherche le “meilleur appareil photo reflex pour débutant”.

A l’heure actuelle, il peut déjà très bien identifier les principaux mots-clés : “meilleur”, “appareil photo”, “reflex”, “débutant”… et fournir une liste de produits ou d’articles de blog qui recommandent différents appareils photo reflex pour ce profil.

Avec une IA plus avancée, le moteur de recherche pourrait aller plus loin. Il pourra comprendre que l’utilisateur est probablement nouveau dans la photographie et favoriser les résultats qui expliquent les fonctionnalités de l’appareil photo de manière simple et accessible. Il pourrait également comprendre que l’utilisateur est probablement intéressé par un appareil photo qui offre un bon équilibre entre la qualité de l’image et la facilité d’utilisation.

De plus, l’IA est capable de prendre en compte des informations plus contextuelles.

Par exemple, si l’utilisateur a précédemment recherché “cours de photographie pour débutants”, le moteur de recherche pourrait privilégier les appareils photo qui sont recommandés par des sites de cours de photographie. Dans le cas de recherche d’informations sur un type spécifique de photographie, comme la photographie de paysage ou la photographie de portrait, le moteur sera capable de faire remonter en premières places les appareils photo qui sont particulièrement adaptés à ce type de photographie.

Enfin, l’IA pourra se baser sur des informations sur le comportement d’achat de l’utilisateur pour affiner les résultats. SAV de qualité, période de garantie…

Comme vous le voyez, l’intégration de plus d’intelligence artificielle dans la manière de fonctionner des moteurs de recherche actuels, couplée à un historique de recherches qui permet de contextualiser une requête et de la mettre en lien avec un profil d’utilisateur, va modifier l’expérience en ligne… et à travers elle, le type de contenu organique et payant à développer.

Quels impacts sur les résultats sponsorisés ?

Les moteurs de recherche et les plateformes publicitaires utilisent déjà l’IA et le machine learning de manière extensive pour comprendre les intentions des utilisateurs, personnaliser les résultats de recherche et cibler les publicités. 

Cependant, à mesure que ces technologies progressent, leur capacité à comprendre et à interpréter les nuances et le contexte va devenir de plus en plus fine.

Dans le contexte des résultats sponsorisés, par exemple, des avancées dans l’IA vont pouvoir permettre une personnalisation encore plus granulaire et un ciblage plus précis. 

Imaginez, par exemple, un système qui pourrait non seulement cibler des annonces en fonction des intérêts et du comportement d’achat d’un utilisateur, mais aussi en fonction de facteurs tels que l’humeur de l’utilisateur (inférée à partir de ses interactions en ligne), l’heure de la journée, ou même des événements mondiaux ou locaux en temps réel.

De plus, l’IA va aussi pouvoir aider à optimiser la création et la présentation des annonces elles-mêmes. Elle pourra par exemple être utilisée pour tester différentes versions d’une annonce et déterminer laquelle est la plus efficace pour un utilisateur ou un segment d’utilisateurs spécifique. 

Elle sera également en mesure d’aider à déterminer le meilleur moment pour présenter une annonce à un utilisateur, en fonction de son comportement en ligne et de ses habitudes de consommation de contenu.

Quid du choix des mots clés à cibler ?

Il y a fort à parier que les stratégies de bidding vont évoluer. L’accent croissant mis par les IA sur la compréhension du contexte et de la personnalisation pourrait signifier que les approches basées sur les mots-clés “short tail” ou génériques risquent de devenir moins efficaces.

  1. Vers un bidding long tail : avec l’IA capable de comprendre et de répondre à des requêtes de plus en plus spécifiques et contextuelles, les annonceurs trouveront sûrement plus de valeur à se concentrer sur les mots-clés “long tail”. Ces mots-clés, qui sont souvent moins compétitifs, peuvent cibler des utilisateurs qui sont plus loin dans le parcours d’achat et donc plus susceptibles de convertir.
  2. Bidding basé sur le contexte : avec une contextualisation croissante, il sera sûrement bénéfique pour les annonceurs de penser au-delà des keywords eux-mêmes et de considérer davantage le contexte dans lequel ces mots-clés sont utilisés. Cela pourra signifier d’adapter les annonces en fonction de facteurs tels que l’emplacement de l’utilisateur, l’heure de la journée, ou le type d’appareil utilisé.
  3. Bidding personnalisé : à mesure que l’IA permet une personnalisation plus granulaire des annonces, les annonceurs pourront également commencer à personnaliser leurs stratégies de bidding. Exemple : être prêts à payer plus pour atteindre des utilisateurs qui ont montré un intérêt particulier pour leurs produits ou qui ont un historique d’achats précédents.

Pour aller plus loin : https://searchengineland.com/ai-powered-search-paid-placements-395084

https://www.exchange4media.com/digital-news/hey-google-how-does-bard-impact-advertisers-and-the-future-of-search-125242.html

Qu’en pensez-vous ? Réfléchissez-vous déjà à une stratégie d’acquisition organique et paid adaptée aux évolutions que nous connaissons aujourd’hui ?

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Comment les UGC ads peuvent booster vos campagnes publicitaires en ligne ?

Comment les UGC ads peuvent booster vos campagnes publicitaires en ligne ?

Les UGC ads (ou User-Generated Content ads) sont des publicités qui utilisent du contenu généré par les utilisateurs eux-mêmes pour promouvoir un produit ou une marque. Ce type de publicité est de plus en plus utilisé par les marques pour renforcer leur crédibilité et leur authenticité, ainsi que pour augmenter l’engagement et l’interaction avec leur public cible.

Pour rappel, le contenu généré par les utilisateurs a été et est encore très utilisé de manière organique. Les avis clients sont l’un des formats les plus connus en ce sens. 

Mais saviez-vous qu’en encadrant bien le processus, vous pouvez utiliser cet UGC au sein de campagnes ou jeux sponsorisés ? 

De quoi alimenter et votre notoriété, et vos ventes.

*** self five everyone ***

Comprendre les UGC Ads en un clin d’oeil

Les UGC ads sont des publicités qui utilisent des éléments de contenu généré par les utilisateurs, tels que des photos, des vidéos, des commentaires, des avis ou des témoignages, pour promouvoir un produit ou une marque. Les marques peuvent sélectionner et utiliser ce contenu pour créer des publicités plus authentiques et plus convaincantes. 

Il est important de ne pas les confondre avec les campagnes de sponsoring, car les utilisateurs qui publient du contenu pour une marque ne sont généralement pas rémunérés. Cela étant dit, les UGC ads peuvent être créées par des nano-influenceurs qui, ensemble, peuvent avoir un impact considérable sur la décision d’achat de millions de visiteurs.

Les UGC ads permettent aux clients d’être directement intégrés à la stratégie marketing d’une marque. Bien que le User Generated Content soit principalement utilisé dans le domaine du B2C, il peut également être utilisé dans le domaine du B2B, quelle que soit l’activité de la marque.

Quels avantages en acquisition pour votre enseigne e-commerce ? 

Les UGC ads offrent de nombreux avantages aux marques, notamment :

Renforcement de la crédibilité et de l’authenticité des publicités : les UGC ads permettent aux marques de montrer leur produit ou leur service en situation réelle, grâce aux témoignages et aux commentaires des utilisateurs, ce qui renforce la crédibilité et l’authenticité des publicités (social proof).
Augmentation de l’engagement et de l’interaction avec la marque : les UGC ads sont souvent considérées comme plus engageantes que les publicités traditionnelles, car elles sont créées par des personnes réelles plutôt que par des agences de publicité.
Réduction des coûts de production de contenu publicitaire : les UGC ads permettent aux marques de créer du contenu publicitaire sans avoir à investir des ressources considérables dans la production de contenu.

Exemples de marques utilisant les UGC ads

De nombreuses marques utilisent des éléments de contenu généré par les utilisateurs dans leurs publicités, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les annonces de recherche payante.

  • Airbnb, par exemple, a lancé une campagne publicitaire en 2016 intitulée “Live There” qui mettait en avant des photographies et des vidéos prises par des utilisateurs lors de leurs séjours dans les logements Airbnb. Ces publicités utilisaient des images authentiques pour montrer la diversité des expériences offertes par Airbnb et encourager les gens à “vivre comme un local”.
 
  • Rappelons que l’approche n’est pas nouvelle… en 2011 déjà, Coca-Cola lançait sa campagne intitulée “Share a Coke” qui encourageait les gens à partager une bouteille de Coca-Cola avec un ami dont le nom figurait sur l’étiquette ! Les consommateurs ont été invités à partager des photos de leurs bouteilles personnalisées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ShareaCoke, créant ainsi un contenu généré par les utilisateurs que Coca-Cola a utilisé dans ses publicités.
 
  • Sephora encourage ses clients à partager des photos d’eux-mêmes portant des produits Sephora sur les réseaux sociaux avec le hashtag #SephoraSquad. Les photos sélectionnées sont ensuite utilisées dans les publicités de Sephora, créant ainsi un contenu généré par les utilisateurs qui met en valeur les produits de la marque dans des situations réelles.

Quelques bonnes pratiques pour cartonner

Pour utiliser les UGC ads de manière efficace, les marques doivent respecter certaines règles, telles que le respect de la vie privée des utilisateurs et l’obtention de leur consentement pour utiliser leur contenu. Les marques doivent également sélectionner le contenu généré par les utilisateurs de manière stratégique, en choisissant des éléments qui mettent en valeur leurs produits et services de manière convaincante.

Enfin, il est important de mesurer le succès des UGC ads en utilisant des indicateurs tels que l’engagement des utilisateurs, le taux de conversion et le retour sur investissement (ROI).

Comment vous lancer sur vos premières campagnes UGC ads pour votre site e-commerce ?

Si vous souhaitez vous lancer sur vos premières campagnes UGC ads pour votre site e-commerce, voici quelques conseils pour vous aider à démarrer :

1. Identifiez les opportunités de contenu généré par les utilisateurs : recherchez les canaux et les plateformes où vos clients partagent des photos, des commentaires ou des avis sur vos produits. Cela peut inclure des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, TikTok, des forums en ligne ou même des blogs et des sites Web spécialisés.

2. Obtenez le consentement des utilisateurs : Avant d’utiliser le contenu généré par les utilisateurs dans vos publicités, assurez-vous d’obtenir leur consentement et de respecter les règles en matière de vie privée. Demandez à vos clients s’ils sont d’accord pour que vous utilisiez leur contenu dans vos publicités et assurez-vous de leur donner la possibilité de retirer leur consentement à tout moment.

3. Sélectionnez le contenu de manière stratégique : choisissez le contenu qui met en valeur vos produits de manière convaincante et qui correspond à votre public cible. Évitez les contenus qui pourraient porter atteinte à la réputation de votre marque ou qui ne conviennent pas à votre image de marque.

4. Utilisez une plateforme de gestion de contenu pour gérer et organiser le contenu généré par les utilisateurs. Cela vous permettra de gagner du temps et de faciliter la sélection et l’utilisation de ce contenu dans vos publicités.

5. Mesurez les performances en utilisant des indicateurs clés tels que l’engagement, le taux de conversion et le retour sur investissement (ROI). Utilisez ces données pour optimiser vos futures campagnes UGC ads et améliorer leurs performances.

6. Paramétrez bien votre attribution pour suivre de manière pertinente (et financièrement juste…) vos résultats par rapport à des campagnes plus traditionnelles. Marketing Studio vous permet de le faire facilement.

En suivant ces conseils, vous pouvez vous lancer sur vos premières campagnes UGC ads et profiter des avantages de ce type de publicité pour votre site e-commerce.

Conclusion… et étape suivante 

Les UGC ads sont une stratégie publicitaire efficace pour les marques qui cherchent à créer une relation plus authentique et plus engageante avec leur public cible. En utilisant des éléments de contenu généré par les utilisateurs, les marques peuvent renforcer la crédibilité et l’authenticité de leurs publicités, tout en augmentant l’engagement et l’interaction avec leur public cible. 

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Disparition de 4 modèles d’attribution GA4 et Google Ads : que faire ? ​

Disparition de 4 modèles d’attribution GA4 et Google Ads : que faire ? ​

Disparition de 4 modèles d'attribution GA4 et Google Ads : que faire ?

La saga GA4 continue…

 *** roulement de tambours***

Dernier rebondissement en date, et ça vous concerne TOUS : Google abandonne bientôt 4 des modèles d’attribution qui vous sont proposés actuellement sous Google Analytics et Google Ads. 

Qui est concerné ?

 

  • Le first click

  • Le linéaire

  • Le time decay

  • Le position-based

Google justifie cette évolution par une faible adoption et la promesse d’une augmentation des conversions de 6%. 

 

Resteront donc : 

—> Le last click (rires de la salle en mode “Friends” et années 90)

—> Le modèle basé sur les données (passion black box)

 

les traffic managers be like :

 

En d’autres termes : un gros problème pour les annonceurs, d’autant que le roll-out est rapide puisqu’il sera déroulé sur GA4 dès le mois de mai et sur Google Ads le mois suivant  . 

Si on résume ce qui se profile, vous allez devoir passer au modèle basé sur les données (vu l’inutilité du last click…), autant dire un modèle opaque sur lequel vous n’aurez pas de contrôle.

Quelle solution pour gérer l’attribution et le pilotage du ROI de vos campagnes ? 

Utiliser une solution d’attribution externe connectée à vos sources de données et votre installation Google Analytics, à l’image de Marketing Studio

Echangez avec un expert pour voir comment garder une vue complète sur votre attribution et vos leviers 

 

Pourquoi le client-side n’intéresse plus le marché (alors que votre DPO va adorer le server-side)

Pourquoi le client-side n’intéresse plus le marché (alors que votre DPO va adorer le server-side)

Vous voyez ces gros chantiers qui impliquent direction e-commerce, acquisition, DPO et IT jusqu’à ce que tout le monde ait envie de s’étriper ? 

Eh bien le passage au tracking server-side n’en fait pas partie 😂

C’est un point que l’on oublie souvent, mais c’est l’un des rares projets en entreprise que vous allez pouvoir aussi bien vendre au DPO (gouvernance de la data) qu’à l’IT et au marketing.

La raison en est simple. 

Regardez où l’on en est aujourd’hui : que ce soit GTM, TagCommander ou un autre TMS, tout le monde a mis une solution en place.

Super, MAIS… comme l’objectif a longtemps été d’être plug and play pour limiter les set-ups (on comprend pourquoi), le  résultat est qu’au fil du temps, vous avez accumulé les tags (probablement 10, 15, 20…) et que leur chargement a des conséquences coûteuses aujourd’hui. 

Cela ralentit la performance des sites Web avec la multiplication des scripts et des tags qui se chargent, tout en perturbant le SEO (web-perf), l’expérience utilisateur… et votre taux de conversion !

Ça vous évoque quelque chose ? C’est ce que l’on se disait… 

Et ça ne s’arrête pas là :

Du côté de votre DPO, la gouvernance de la donnée est ardue depuis quelques années.

L’annonceur étant responsable du traitement de la data, il faut savoir exactement ce qui est collecté, comment et à quoi ça sert. Or en client-side, vous exécutez le script d’un autre sur votre site Internet.

***le quotidien de votre DPO à l’ère du RGPD, une allégorie***

A l’inverse, avec le server-side, vous redevenez votre propre collecteur en choisissant ce que vous collectez et en choisissant à qui vous redistribuez la donnée.

De manière simplifiée, avec le server side, au lieu d’avoir tous les tags chargés dans un conteneur Web et sur le navigateur, vous travaillez avec un conteneur serveur (sur lequel il y a des serveurs) qui va recevoir les données liées à votre entité et à votre nom de domaine. C’est vous qui sélectionnez et envoyez ce que vous souhaitez à vos partenaires médias. 

Vos serveurs = personne ne peut venir vous bloquer à cet endroit. 

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La fin des adblockers sur Google Chrome ? Pas si vite…

La fin des adblockers sur Google Chrome ? Pas si vite…

Nombreux sont les internautes qui visitent votre site e-commerce à utiliser par défaut des logiciels adblockers, qui comme leur nom l’indique viennent bloquer les publicités pendant leur navigation. 

Google travaille depuis plusieurs mois sur une mise à jour qui tendra à brider ces adblockers sur Chrome. 

Cela a provoqué une levée de boucliers remarquée (enfin, dans le monde des personnes que ça concerne bien sûr… 😉 

Plus concrètement, les évolutions de Chrome prévoient le déploiement d’une mise à jour appelée Manifest V3. Ce nouvel écosystème pour les extensions du navigateur impactera, entre autres, leur capacité à bloquer les publicités lorsque c’est le cas. 

A quoi peut-on s’attendre avec cette mise à jour ? 

Contrairement à ce que certains développeurs craignaient, la mise à jour ne va pas tuer les adblockers. Elle risque cependant de limiter la capacité de ces extensions à bloquer les publicités.

Manifest V3 a en effet pour but de restreindre l’accès aux données de navigation des utilisateurs pour les extensions, y compris les adblockers, ce qui peut avoir un impact sur la capacité de ces derniers à bloquer efficacement les publicités. Parmi les changements à prévoir : 

  • L’utilisation de l’API de Web Request remplace l’API de Web Request blocking qui est utilisée actuellement par les adblockers pour bloquer les requêtes HTTP. L’API de Web Request ne permet pas de bloquer les requêtes, mais seulement de les modifier.
  • La restriction de l’accès aux données de navigation des utilisateurs par les extensions. Cela signifie que les adblockers ne pourront plus accéder aux données de navigation des utilisateurs pour identifier et bloquer les publicités.
  • Les développeurs d’extensions devront obtenir une autorisation de l’utilisateur pour accéder aux données de navigation, ce qui peut réduire le nombre d’utilisateurs qui autorisent les adblockers à accéder à ces données.

En résumé, Manifest V3 pourrait rendre plus difficile pour les adblockers de bloquer les publicités en limitant leur accès aux données de navigation des utilisateurs, et en les obligeant à utiliser des méthodes de blocage de requêtes moins efficaces

Les développeurs d’adblockers pourront probablement continuer à créer des extensions qui fonctionnent dans les nouvelles restrictions, mais ils devront peut-être s’adapter à de nouvelles méthodes pour bloquer les publicités.

Changement de planning ! Déploiement repoussé. Puis repoussé. Puis… 

On se retrouve l’année prochaine ? 

Google a annoncé repousser la fin de Manifest V2 à 2024 (et donc le passage obligatoire vers Manifest V3).  

Cela étant dit, Google force déjà la transition, puisque le Chrome Web Store n’accepte plus d’extension sous Manifest V2 depuis début janvier, date de début à laquelle d’ailleurs une extension devra utiliser la V3 pour obtenir son badge de recommandation sur la boutique de Chrome.

Pour rester informé(e), abonnez-vous à Alphalyr et suivez ce qu’il se passe sur le blog officiel de Google… 

Anticipez les tendances, passez au server-side. On vous montre comment ?